Coupé
du reste du continent africain par les chaînes montagneuses de l'Atlas à l'est
et par le désert du Sahara au sud, le Maroc est bordé par deux mers :
La Méditerranée au Nord, l'Océan Atlantique à l'ouest, sa situation géographique le place parmi les plus beaux et les plus contrastés du continent : climat méditerranéen au nord, saharien dans le sud, atlantique à l'ouest.
Sur l'ensemble du pays les périodes les plus propices au voyage sont le printemps et l'automne.
Capitale du sud, vivante et riche de son histoire, offre aux
touristes l'attrait de ses monuments et le charme de ses immenses jardins, son
climat doux et sec et son atmosphère limpide, la proximité du Haut
Atlas qui en fait une excellente base d'excursion en montagne. Noeud d'échange,
grand centre artisanal "Marrakech la Saharienne" ne ressemble à
aucune des autres cités impériales.
Elle se
cloisonne en quartiers selon la fortune, l'activité et l'origine de ses
habitants.
La visite d'une médina offre un spectacle étonnant : un enchevêtrement de venelles tortueuses, étroites, voûtées, très animées, dans lesquelles parfois on hésite à s'y engager de peur de s'y perdre
On y trouve une zone commerçante : les souks - eux-mêmes compartimentés par métiers, et le Mellah, ancien quartier juif.
Emplis
à toute heure du jour d'un flot pressé de piétons, dans lequel, au cri
répété de "balek" (attention), portefaix, âniers, cyclistes, se
fraient un passage
Les souks constituent la grande attraction de Marrakech, ils sont les plus beaux et les plus animés du Maroc. Les boutiques d'artisanat se succèdent : bijoux, articles de cuir, objets de fer forgé, babouches, tapis, céramiques, textiles, épices et fruits secs.
Le visiteur étranger y est très sollicité.
A
l'entrée des souks cette vaste place est un lieu d'échange entre l'extérieur
et la médina dont elle en est le coeur.
De jour comme de nuit il y règne une intense animation
En fin
d'après-midi, acrobates, charmeurs de serpents, danseurs, musiciens, conteurs,
gargotiers occupés à préparer les beignets ou à faire griller des saucisses,
des merguez et des brochettes, s'emparent de la place qui s'éclaire de
nombreuses lampes à gaz scintillant d'une lumière très blanche. La foule
accoure, attirée par le bruit, ceux qui ont faim pourront s'installer sur les
bancs en plein air des bouis-bouis qui enfument toute la place.
De la terrasse du café de France ou du café Argana qui bordent la place, on embrasse du regard l'extraordinaire fourmillement de la foule bigarrée ; c'est un ravissant spectacle.
Cette
célèbre enceinte construite en 1132, développe autour de la ville, 19 km de
murailles, de couleur rose, ocre et rouge, flanquées de 202 tours carrées et
percées de 9 portes.
La porte Bab Ahmar (la porte rouge) débouche sur le Palais Royal, cette porte est close quand le roi réside à Marrakech
Dotée
d'un bon système d'irrigation, elle est exploitée comme verger - Le grand
bassin, bordé à fleur d'eau par un promenoir, reflète un élégant pavillon
encadré de cyprès, avec, en toile de fond, les sommets de l'Atlas
La
nécropole qui joute la mosquée de la Kasbah, abrite les dépouilles des 13
sultans sahadiens et de leurs proches - 70 personnes reposent dans cet étroit
jardin
Le mausolée principal est séparé de la rue par un long couloir sombre
La salle centrale dite "salle aux douze colonnes" richement décorée, renferme les tombeaux d'Ahmed El Mansour, de son fils et de son petit fils.
La "salle du Mihrad" aux quatre colonnes de marbre, abrite surtout des tombes d'enfants.
La "salle des trois niches" abrite les tombeaux des serviteurs.
Le Mausolée situé au centre du jardin renferme le tombeau très vénéré de Lalla Messaouda, mère du "Doré".
"Entrée
interdite aux non musulmans". a été rénovée par l'UNESCO et classée
Patrimoine Mondial
Deuxième plus grande mosquée du Maroc construite au 12ème siècle, point de départ de toute l'histoire de Marrakech, elle en est également le symbole.
Le minaret qui culmine à 70 m. sert d'emblème à la ville et de point de repère. Il est couronné de quatre boules de cuivre qui symbolisent le ciel, la terre et l'eau.
Construit
à la fin du 19ème siècle il arbore une façade simple et des murs plus hauts
que les maisons environnantes afin de préserver l'intimité des habitants du
palais. D'un agencement intérieur unique, il offre une succession de jardins
d'agrément, de cours intérieures, de salles et d'appartements. Un dédale de
couloirs et d'escaliers relient entre elles d'innombrables pièces de dimensions
inégales.
Il s'étend à l'intérieur des remparts. On peut voir les diverses opérations du tannage, et les peaux étendues au soleil sur de la paille, près des cuves.
Spectacle
Folklorique qui représente l'ardeur et l'habileté guerrière des cavaliers,
tout de bruit et de tumulte ce spectacle rencontre un franc succès.
C'est la plus grande ville du Maghreb et la quatrième du
continent africain, elle incarne le Maroc moderne.
Achevée en 1993, c'est l'une des plus vastes du monde, malgré son gigantisme elle semble se mirer dans les flots de l'Atlantique. L'entrée de celle-ci n'est pas accessible aux non musulmans.
Casa la Blanche fut aussi la ville de Marcel Cerdan, il y fit ses débuts de boxeur et y remporta ses premières victoires.
Capitale administrative
et politique est une ville aérée, coquette, ordonnée avec
goût
Ses avenues plantées d'arbres et de fleurs, la profusion de ses jardins publics, la beauté de ses quartiers résidentiels en font un lieu de séjour agréable rehaussé par un patrimoine archéologique important.
sa
création remonte au 10ème siècle et fut une garnison
Une forte impression de solitude plane sur ses murailles, ses
ruines et ses tombes.
Plus de 2000 personnes y résident - Construit en 1864 il fut considérablement agrandi au cours des années
Sur la droite s'ouvre l'entrée principale du palais, grande
porte monumentale de pierres jaunes, au toit de tuiles vernissées.
Dans l'enceinte du Palais se répartissent des cours et patios autour desquels se trouvent : le Cabinet Royal, le Ministère de la maison royale et du Protocole et les services du premier ministre
Face au Palais, en traversant l'esplanade dallée, s'élève la mosquée Ahi Fas.
Ville nouvelle créée en 1913 par les Français, à 40 km au nord de Rabat, elle fut connue sous le nom de Port Lyautey jusqu'en 1958.
Moderne, agréablement agencée, son équipement hôtelier met à la portée du touriste d'agréables promenades dans les environs.
Sur une colline, au milieu d'une plaine fertile, se dressent les
ruines romaines, les plus étendues et les mieux préservées de tout le Maroc
La cité antique fut mise au jour à la fin du 19ème siècle, son intérêt réside dans ses nombreuses mosaïques très bien conservées.
Uniquement peuplée de musulmans, la cité a conservé intact
son caractère de ville religieuse islamique. Elle attire de nombreux visiteurs.
Située sur le grand axe qui traverse le Maroc d'ouest en est,
elle se trouve également au carrefour de la route de Tanger vers le moyen
Atlas.
La ville ancienne que l'on découvre de très loin, avec ses innombrables minarets, est bâtie sur une colline
Gardienne de la ville impériale, la plus célèbre porte du
Maroc surplombe de sa hauteur massive et de ses deux bastions à arcades la..
Coeur de la vieille ville, elle est située à la limite de la ville ancienne et de la cité impériale, une grande animation y règne et deux portes monumentales dominent la place.
On les appelle aussi "écuries" car ils pouvaient
abriter jusqu'à 12 000 chevaux, ils servaient d'entrepôts.
Il s'agit d'une unique salle comprenant 23 nefs et dont la hauteur devait être supérieure à 12 m.
C'est le seul sanctuaire du Maroc qui soit ouvert aux
non-musulmans. On pénètre dans le mausolée par une porte très ouvragée,
décorée d'entrelacs et surmontée d'un auvent en tuiles vertes. Dans le
sanctuaire on admire la salle ornée de stuc et de mosaïque où repose le
sultan
Plus ancienne ville impériale, elle est la métropole
religieuse, intellectuelle et artistique du Maroc. Elle s'est développée
autour de l'oued Fés, grâce à lui, l'eau ruisselle partout dans la ville,
alimentant fontaines, maisons et jardins.
Elle fut édifiée entre 1350 et 1357. Les stucs finement
ciselés et les bois sculptés atteignent une quasi-perfection. La salle des
prières est, contrairement à la tradition, flanquée d'un minaret.
En face de l'entrée se trouve le bâtiment de l'horloge hydraulique à billes fabriquée en 1357
Ce bâtiment carré, blanc, surmonté d'un toit de tuiles
vertes, abrite la dépouille de Idriss II. Par l'une des trois baie, on
aperçoit la salle de prières, avec ses lustres innombrables et son étonnante
collection d'horloges. Au fond le tombeau de Moulay Idriss, paré de bannières.
Là s'étalent à profusion les broderies de Fès, si réputées, les soieries, les brocarts, la passementerie et les babouches brodées.
Créée dans les années 1930, cette petite ville est une station d'altitude (1650 m.) agréable en toutes saisons.
Les sources abondent autour de la ville qu'enveloppent des
plantations d'orangers et vastes bois d'oliviers, auxquels s'ajoutent des
figuiers, des grenadiers, des abricotiers, des pêchers.
Le nord du Maroc a conservé de nombreuses traces de l'influence espagnole, les médinas ne sont semblables à aucune autre, affichant leur caractère andalou.
Départ de Marrakech ville décrite dans le circuit des Villes Impériales.
Bâtie sur une presqu'île rocheuse, entourée de mimosas et de
broussailles plantés pour fixer les dunes, l'ancienne "Mogador"
possède un charme très particulier. Contraste surprenant entre les remparts de
ton ocre et rosé qui rappellent ceux de St Malo, et les demeures de la Médina,
blanches aux volets bleus qui évoquent un village grec.
Rues rectilignes qui se coupent à angle droit constituent un cas unique au Maroc
Trafic peu important c'est surtout la pêche qui lui donne
couleur et vie
Elle date de 1769 et fait communiquer la ville et le port
Nous longeons la côte de l'Océan Atlantique, à travers une plaine d'arganiers : son fruit, l'argan, une baie verte de la taille d'un grosse olive, dont on tire des noyaux, une huile consommée dans la région et utilisée pour les soins du corps, mélangée à des amandes, elle donne un lait qui protège la peau contre les brûlures du soleil -
les chèvres grimpent dans les arbres pour y manger les feuilles. (Ces arbres sont peu hauts et les branches traînent sur le sol).
A l'aube du 1er mars 1960, en moins de 15 minutes, la ville fut
anéantie par un tremblement de terre : 15 000 morts, 20 000 sans abri, 3 650
immeubles détruits. La kasbah fut l'un des quartiers les plus touchés, rien
n'a pu être sauvé des habitations et de la mosquée, seuls quelques pans de la
muraille avaient résistés. On décida de reconstruire ces remparts, mais à
l'intérieur les bulldozers aplanirent les décombres ensevelissant sur place
des milliers de cadavres. Ce lieu est devenu un cimetière. On reconstruisit la
ville à côté.
Ce grand centre balnéaire marocain, premier pôle touristique
du royaume grâce à son climat, est un lieu de séjour, particulièrement
commode, pour rayonner dans le sud ouest et vers le grand sud.
Le "petit Marrakech" est encerclé par des murailles
d'argile rouge, fut jadis un centre caravanier important. Ville réputée fière
et frondeuse.
Cette petite ville située dans un cadre désertique de
montagnes
plissées où l'ocre de la terre se confond avec celle des bâtisses
est connue pour son safran de la meilleure variété.
Plante bulbeuse au sommet de laquelle partent des feuilles et deux ou trois pédoncules floraux. La fleur de couleur violette, comporte dans la partie allongée du pistil trois stigmates rouges et odorants qui constituent ce que l'on appelle le safran. Pour obtenir 1 kg de safran sec, il faut environ 100 000 fleurs.
Le contraste est saisissant entre le haut Atlas avec ses reliefs
grandioses, ses forêts, sa fraîcheur, et le vaste plateau désertique au sein
duquel s'élève Ouarzazate. Avec ses maisons au crépi ocre et son allée
centrale démesurément large,
la ville fut créée en 1928 comme garnison par
le Français.
Véritable ville fortifiée, elle dresse au-dessus de la
vallée, un entassement de constructions de pisé, flanquées de tours carrées,
percées de petites ouvertures et dentelées de créneaux.
vaste palmeraie parsemée de villages fortifiés protégés par
de hautes murailles flanquées de tours de guet (ksour), et de citadelles
élevées dans le passé
par des chefs locaux
(kasbahs) est particulièrement
réputée pour ses cultures de roses.
Le
dadès, né sur le versant sud du haut Atlas, tranche la
montagne à travers d'épaisses assises calcaires. Des gorges abruptes, hautes
de 200 m. dominent le lit de l'oued et des canyons vertigineux coupent le
souffle. Par endroit quelques villages se regroupent autour d'une oasis de
verdure, antre les éboulements de roches rouges.
très peuplée, de nombreux châteaux forts se dressent
au-dessus des villages et des jardins qu'ombragent noyers et peupliers. Les
palmiers sont absents de ces oasis en raison du climat montagnard.
Oasis célèbre pour sa palmeraie et sa myriade de ksours et de
kasbahs, elle est irriguée par l'oued Todra descendu du haut Atlas, elle est
très dense en végétation.
La ville, ancien poste militaire, est bâtie en terrasse autour
d'une butte que dominent l'hôtel Sahro
et l'ancien château tombé en ruines.
Hautes de 300 m. mais larges seulement de 10 m. à l'endroit le
plus étroit, elles constituent un site naturel où y coule une eau cristalline.
L'escalade est pratiquée dans ces gorges.
Porte du Sahara
Cette grosse bourgade est bien commode pour le touriste désireux de poursuivre son voyage plus loin vers le sud, elle est aussi le point de départ de randonnées chamelières.
Elle ne présente pas grand intérêt, hormis le célèbre
panneau indiquant :
Bourg de terre rouge, situé au milieu d'une palmeraie et cerné de remparts crénelés est le siège de la ...
Fondée au 17ème siècle, la bibliothèque renferme environ 4 000 manuscrits écrits à travers le monde islamique.
Cette école coranique dispense des cours de médecine, d'astrologie et de droit coranique aux étudiants.
Retour sur Ouarzazate et Marrakech
En quittant Ouarzazate en aborde la "khélia" épaisse frange de plateaux arides souvent présente sur le flanc méridional de l'Atlas.
Ce col à 2 260 m. d'altitude est le plus haut col routier du
Maroc, toujours balayé par un vent violent. La vue s'étend sur une
succession de chaînons, la terre rouge apparaît au milieu des buissons, la
route suit le flanc de la montagne,
passage dénudé de pierres sombres, vues
sur les hauts sommets.
Une descente rapide qui ménage de beaux points de vue, rejoint
la vallée plantée d'oliviers et d'amandiers, bien irriguée par l'oued
Rdat.
Nous traversons une région de cultures ( champs d'orge, de blé dur, de maïs, cultivés en terrasse) pour rejoindre :
Une promenade en calèche dans la palmeraie est très bien venue.